Chevroux

Présentation

Situation géographique

La RD58 tra­verse du nord au sud le bourg de la commune : Pont-de-Vaux – Bâgé-le-Châtel. La RD1 relie Chevroux à Manziat à l’ouest et Boissey à l’est. La RD47 relie Chevroux à Dommartin. Un chemin pié­ton­nier de 1700m des­sert le bourg du vil­lage. Chevroux bénéficie donc de plusieurs axes de communication avec les communes voisines, ce qui lui confère une position de passage stratégique et lui permet de ne pas être isolée.

Données démographiques

La commune de Chevroux compte environ 961 habitants répartis sur 1720 Ha.

La Mairie

Horaires Contact
Lundi : 8h – 13h
Mercredi : 9h -13h
Vendredi : 17h – 19h
25, route de Pont-de-Vaux 01190 Chevroux
Tel. : 03 85 36 40 21
Courriel : mairie@chevroux.fr

Le Conseil municipal / Mandat 2020 – 2026

  • Maire : Dominique SAVOT
  • 1er adjoint : Paul BERTHET
  • 2e adjointe : Séverine FAURITE
  • 3e adjoint : Arnaud DEVEYLE
  • Conseillers municipaux : Fabrice CHEVRIER – Bruno CONSTANT – Christian DESMARIS – Christiane COUDURIER-FAURE – Vanessa FONTAINE – Béatrice GROSBON – Amandine KONEY – Delphine LACOUR – Damien PAQUELET – Mallory PAGNEUX – Mélanie TATON
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de Pont-de-Vaux
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de Mâcon
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de Bourg-en-Bresse
Eglise de Chevroux

Culture et traditions

Origines

A l’époque gallo-romaine, Chevroux se nommait In Givrosio. En l’an 978/981 In Villa Caprosio («Villa» désigne ici un grand domaine, c’est un terme romain, qui, plus tard donnera le nom de commune : villa = village)

  • 1344 : Chivrous
  • 1359 : Chivroux
  • 1366 : Chievroux
  • 1439 : Chevroux

Son nom se fixe au XVe siècle, bien que certains curés, restés proches du patois de leurs fidèles, écrivent Chevreulx, dans les registres paroissiaux du XVIIe siècle, à une époque où les documents permettent de mieux se représenter le village. D’après les textes de Guichenon, en 981, un gentilhomme du nom de Narduin, et sa femme Judith, ont fait donation de leurs terres et bois situés à Chevroux, à l’Abbaye de Tournus (Saône-et-Loire). Celle-ci y établit quelques temps après, un prieuré. En 1076, Ulrich, sire de Bâgé, cède à ce prieuré de nouveaux droits et de nouveaux fonds. Les Abbés de Tournus sont restés présentateurs à la cure jusqu’en 1790.

Sur le plan civil, la terre était partagée en un certain nombre de fiefs, qui existaient encore au XVIIe siècle : La Fougère, La Bouchardière, Roteliat ou Rotaillat…. A cette époque, et jusqu’à la Révolution, les sei­gneurs domi­nants ont été les mar­quis de Bâgé. Les hameaux de Varambon et de Fromental rele­vaient du duché de Pont-de-Vaux.

Le blason

L’argent, l’azur et le sable sont les cou­leurs des armes de la Bresse. Le « Gueules  » (émail héraldique de couleur rouge) est mis en place du roux pour la chèvre. Les mou­che­tu­res d’her­mine rap­pel­lent les hameaux qui com­po­sent la com­mune et le lien d’her­mine était des Sires de Bagé dont les pos­ses­sions s’étendaient de la Saône au Revermont et de la Seille à la Veyle. Les Jumelles d’azur sym­bo­li­sent les deux biefs qui tra­ver­sent les com­mu­nes et la roue des mou­lins qui y fonc­tion­naient.

Sites ruraux

En 1032, le royaume de Bourgogne passe sous l’auto­rité du Saint-Empire Romain Germanique, peu sou­cieux de la loin­taine Bresse. Seuls, les grands pro­prié­tai­res ont les moyens d’orga­ni­ser leur défense, sur de soli­des buttes de terre : les poypes bres­sa­nes, qu’entoure géné­ra­le­ment un fossé rempli d’eau (Poypes de la Bouchardière, Poype de Curtetrelle). Ils cons­trui­sent les pre­miè­res mai­sons fortes, sim­ples bâtis­ses de pieux et de terre, par­fois de si faible super­fi­cie, qu’elles ne pou­vaient être habi­tées. Toutes ser­vaient de refuge à la popu­la­tion envi­ron­nante, prête à payer la pro­tec­tion des plus puis­sants, et ainsi, virent le jour de nom­breu­ses sei­gneu­ries dans les divers hameaux : Rotaillat, Fromental, La Fougère…Mais ces petits nobles, quelle que fût leur ambi­tion, ne réus­si­rent jamais à agran­dir leurs fiefs.

Les Sires de Bâgé et Seigneurs de Gorrevod

Ils en furent empê­chés par deux puis­sants voi­sins qui impo­sè­rent leur suze­rai­neté sur toute la Bresse : les Sires de Bâgé et les Seigneurs de Gorrevod. La richesse crois­sante de ces grands féo­daux, la sécu­rité qu’ils font régner dans leurs pos­ses­sions, don­nent un nouvel élan à la vie économique. Les terres culti­vées s’étendent. C’est aussi l’époque où le pres­tige de l’Abbaye de Cluny, immense dans toute la région, se mani­feste dans la pré­sence de l’église de Saint-André-de-Bâgé, à quel­ques lieues de Chevroux. Son influence, la pros­pé­rité géné­rale, la proxi­mité des car­riè­res de pier­res du Mâconnais et l’exis­tence du Port Celet qu’un chemin car­ros­sa­ble relie au vil­lage, créent autant de condi­tions favo­ra­bles à l’édification d’une église de pierre à Chevroux, pour rem­pla­cer le pre­mier édifice dont il ne reste rien aujourd’hui. En 1247, Renaud, Sire de Bâgé, fait creu­ser le Grand Etang, 68 hec­ta­res, tant pour assai­nir les terres maré­ca­geu­ses que pour four­nir des pois­sons en période de Carême.

Puis il semble que les grands tra­vaux s’arrê­tent pen­dant une cen­taine d’années. Il a été assé­ché en 1860-1865, à la demande des habi­tants. Le XVIe siècle renoue avec la misère qu’engen­drent les pilla­ges des bandes de mer­ce­nai­res issus des guer­res entre la Savoie et le Dauphiné, puis de la guerre de Cent Ans, et sur­tout les épidémies : la peste de 1348 fut l’une des plus meur­triè­res que connut l’Europe occi­den­tale.

Retrouvez toutes les informations de la commune sur le site : www.chevroux.fr